Le 2 septembre 2019, nombre d’élèves belges ont repris le chemin de l’école – mais ce fut aussi la rentrée des classes pour de nombreux mordus des technologies de traduction.
Selon la tradition, comme chaque année, la KU Leuven a en effet organisé la Translation Technology Summer School. Pendant une semaine, Anvers est ainsi devenue le Valhalla du secteur de la traduction, avec des participants venus du monde entier : d’Allemagne, d’Arabie saoudite, d’Azerbaïdjan, de Belgique, d’Espagne, de Finlande, de France, d’Iraq, d’Irlande, du Luxembourg, d’Oman et de Serbie.
La plupart d’entre eux étaient des traducteurs, mais des chefs de projets, des rédacteurs techniques, des enseignants, des étudiants et des coordinateurs de technologies de traduction figuraient également sur la liste des participants.
Tous sont venus spécialement assister à des présentations et à des ateliers couvrant toutes sortes d’aspects et de domaines pertinents pour le monde de la traduction, axés sur le thème de la technologie : outils, accessibilité, analyse de qualité et révision, rédaction technique, traduction automatique, etc.
Les plus observateurs auront repéré des ateliers de Nathalie De Sutter au programme : « MT post-editing in practice for translators », « Intro to MT post-editing for translators » et « Implementation of MT in the translation workflow for PMs ».
Sa session à l’intention des chefs de projet a surtout porté sur l’intégration de la traduction automatique aux flux de travail existants, sa combinaison à d’autres outils de traduction et le calcul du retour sur investissement. Du côté des traducteurs, l’accent a été mis sur la post-édition, afin de régler rapidement et de façon ciblée les problèmes actuels que présentent encore les textes résultant de la traduction automatique. Un autre aspect important consiste en l’évaluation objective du temps gagné avec la post-édition. Pour pouvoir faire la comparaison, les participants à l’atelier se sont mis au travail « à partir de rien » d’une part et avec un texte résultant de la traduction automatique d’autre part.